Carnet historique du soldat Conan

Base d’entraînement du 3e Régiment d’Infanterie du corps des Marines.



1er Jour : Arriver en tenue civil au poste d’entrée, on m’a remis un badge d’accès et donner un plan de la base, un point y est dessiner, je doit m’y rendre. Un Sergent instructeur est présent au point donner, il me donne l’ordre de poser mon sac, et de me rendre en salle d’instruction. Arrivé dans la fameuse pièce, plusieurs engagé volontaire comme moi était déjà présent et assis derrière un table … d’école. Un caporal, sur un podium m’ordonne d’approcher et me donne un papier. C’est une fiche de renseignement que je dois remplir, et rendre dès que j’ai terminé.

Durant plusieurs heures, nous étions obligés de rester assis, sur nos chaises, aucune pause « clope » ni « pipi » n’était toléré. Après tous, on va bientôt être des Marines et le règlement était strict, on n’a signé le papier, c’est pour de vrai maintenant. Durant toute la journée, de nouvelle recrue, en tenue civil et avec des coupes de cheveux hallucinants arrivait.

Une fois que toute la section fut complète et avait rendu les feuilles de renseignements, le Sergent instructeur nous ordonna de le suivre. A l’extérieur du bâtiment, il nous appris à nous mettre en rang et en formation de marche. Ensemble, et d’un pas aligné, il nous envoya en direction du magasin d’habillement.

Au tour par tour, chaque soldat de la section, en civil, percevait au fur et à mesure son paquetage du parfait petit Marines. Toutes nos affaires militaires étaient stockés dans deux gros sac bien pesant 25 kilo chacun. Les sacs mis sur le dos, le Sergent instructeur, en beuglant ses ordres, nous emmenas au pas de course chez le coiffeur.


Le coiffeur se trouvait à l’autre bout du camp, ceux qui nous faisaient environ 800 mètres de course, avec près de 50 kilos sur le dos. Personnellement, j’ai adorer, mais certaines personnes dans la section avait du mal à suivre, je voulais bien les assistés et prendre leurs sacs, mais ils nous étaient interdit de sortir des rangs, et en guise d’encouragement, le Sergent instructeur donnait des pieds au cul !

Arrivé chez le coiffeur, chaque personne était pris en charge, et couper cours à la conversation. Certains avaient les cheveux long et soyeux, d’autres avec des bouclettes de style année 70, mais tous, en sortant du coiffeur, avaient la même coupe de cheveux. Rasé à 0 mm. Une fois terminer, le Sergent, en nous faisant courir, nous amena à nos quartiers.

Une grande pièce, comparable à un gymnase, avec environ une cinquantaine de lits surélever et un sol tellement propre qu’on pourrait manger dessus. On nous donna les ordres pour demain matin, et se fut l’extinction des feux.

Une fois dans mon lit, mes affaires militaires ranger dans une grande caisse métallique devant le lit (appeler « cantine ») je commençait à fermer les yeux. J’avais hâte de commencer l’entraînement des Marines, tellement difficile par sa réputation, qu’un des soldats dans la section précédente à la notre, s’explosa le crâne avec son fusil, en tuant avec lui son Sergent instructeur … par pur dépression du peu qu’on nous à raconter.

2e Jour : Le réveil fut brutal, mais efficace, la lumière aveuglante des néons éblouis la pièce, et le clairon du Caporal de garde nous fit sursauter. Le Sergent instructeur arriva instantanément en beuglant des ordres. Il commença son discours sur l’honneur et la patrie, nous raconta pour où il était passer, par ses campagnes, et fit comprendre qu’ici c’était lui qui commandait. Après environ 45 minutes de blabla, il nous ordonna de nous habillés en vitesse, et de commencer un exercice de décrassage.
En quelques secondes, nous étions en tenue et rendu devant notre bâtiment. Le Sergent nous attendais déjà, il nous mis au garde à vous, et nous emmena, au pas de course, vers « l’exercice de décrassage ».



En rang serrer, et en formation, nous courions d’un rythme soutenu, mais au même niveau constamment, le soldat à côté de moi avait la même endurance que moi, le même rythme de souffle et les même motivations, va falloir que je fasse connaissance …. Quand il nous le permettrons.

Arriver quelques kilomètres plus loin, nous avons été emmener au parcours de combattant. Dans les brochures que l’on pouvait trouver dans les librairies, on apprenait que le parcours du combattant des Marines, était une épreuve sélective, si quelqu’un ne franchissait pas un seul obstacle, il sera renvoyé sans condition.

- La première épreuve consiste à monter une grande échelle de corde, arriver en haut, passer de l’autre côté de la poutre de maintien, et de sauter sur un tas de gravier.
- La deuxième, il fallait ramper sous du fil de fer barbeler à une allure imposer, la plupart des personnes restait accrocher au pique, et était éliminer d’office.
- La troisième, il fallait sauter sur des plots, installer dans une petite mare de boue, les plots n’était pas plus grande que le couvercle d’un tabouret, le fait de tomber dans le boue, était aussi éliminatoire.
- La quatrième consistait à sauter au dessus de plusieurs câbles tendu, suivi, de sauter en mettant les pieds dans des pneus.
- La cinquième était plus difficile, on devait marcher sur une poutre fine et ronde sur 15 mètres de long, sans perdre l’équilibre, pour ensuite sauter, attraper une poutre suspendu, et passer au dessus.
- La sixième était de traverser un mur en sautant par-dessus, pour ensuite s’accrocher à des barreaux, et à avancer, barreau par barreau, durant une certaine distance.
- La septième était réputer la plus dure à exécuter. Cela était impossible pour les personnes de petite taille. Il fallait sauter dans une fosse de 2,20 de profondeur, et une fois à l’intérieur, l’endroit était tellement petit, que l’on ne pouvait pas prendre d’élan pour sauter. A l’intérieur, une seule chose à faire, soit sauter le plus haut possible et attraper le bord pour ensuite se hisser par la force des bras, ou prendre l’échelle de secours et d’abandonner. Fort heureusement, j’ai pu en ressortir.
- La huitième épreuve, on devait sauter d’un mini pont et attraper la corde en vol, pour atterrir sur la plate forme en face.
- La neuvième, il fallait escalader une paroi en béton, avec un minimum de prise, une fois en haut, il fallait sauter dans une mare remplie d’eau dégueulasse. Le danger, était de tomber lors de l’escalade, ceci était également éliminatoire.
- La dixième, consistait à ramper sous des barbelés, mais cette fois ci, des soldats du régiment, tiraient juste au dessus de nos têtes avec des M60, cela donnait beaucoup d’adrénaline, certains, pétrifier de terreur, se faisait hisser en dehors du champs de bataille, pour être renvoyer. Des grenades d’entraînements explosèrent un peu partout, ceux qui rendaient pas mal de réalisme.
- La onzième épreuve était de sauter, en courant dans une série de troues d’obus, ceux qui, après tous ceux qu’on venait de faire, était le plus épuisant, une fois terminer, il fallait traverser le ligne d’arrivée, et se remettre au garde à vous.

Le bilan de cette entraînement on permis au instructeur de notre section, de visualiser les performances de chacun. Sur les 50 engagés volontaires, seuls 14 furent retenu. Dans le lot, le soldat qui avait couru à côté de moi.
Les instructeurs, ayant donné les résultats, nous permirent de faire une pause de 5 minutes pour boire un peu d’eau. J’ai eu environ 2 minutes pour approcher se « soldat inconnu » et faire présentation.

Après un dialogue rapide, et une échange de poignée de main, j’appris qu’il se nomma Serval.

Dans la même journée, nous avons appris à tirer avec des M16, le plus éprouvant n’est pas de tiré, ni de faire le parcours du combattant, c’était de rester réveiller pendant le nettoyage de l’armement qui avait durer toute la nuit. Nous nous étions couché vers 5h00 du matin en remettant les flingues à l’armurerie. Le réveil se fit à 6h00

3e Jour : En tenue, et en route pour le terrain. Nous avons embarquer dans les camions, et partie pour une direction inconnu. Après plusieurs heures de route, nous avons été débarqués au beau milieu d’une forêt avec comme seul indice, une boussole et une carte de la région.
La section avait été coupé en deux, nous, nous étions 7 dans notre groupe, et Serval en faisait partie. Notre objectif était de rentrer à la base, bien que pour l’instant, nous étions perdu dans la verte.



Après avoir trouver des points de repères, sur le terrain comme sur la carte, Serval pris la carte et la boussole et ouvris la marche. Durant la marche, j’ai pu faire plus ample connaissance avec lui, et somme devenu très proche. J’en ai profité d’ailleurs pour souder un peu plus le groupe, et de faire connaissance avec les autres, qui restait dans leurs coins.

Au bout de 2 jours de marche, nous étions rentré au régiment, et avons parcouru avec des raccourcis plus de 90km à pied. Le deuxième groupe, arriva 24 heure plus tard.

Durant les 9 mois de formation des Marines, Serval et moi furent très soudés, et devenions des amis proches, près à se mettre en péril pour sauver la vie de l’autre. Pendant les formations de combat en forêt, en urbain, en désert, en montagne, pendant les instructions sur les lois militaires, sur l’armement en général, sur les techniques de combat des autres pays, sur le combat au corps à corps, pendant les entraînements aux marches forcés, aux courses d’orientation, à l’entraînement survie dans la nature, Serval et moi-même restions toujours côte à côte, un binôme, une équipe, des frères de sang.

Au bout de la formation, nous n’étions plus que 9, sur notre section, constituer au départ de 50 volontaires. Serval, moi et 4 autres furent affectés à la 5e compagnie d’infanterie du régiment.

L’honneur était immense, nous étions désormais, et depuis quelques instants, des vrais Marines du 3e d’Infanterie des Etats-Unis d’Amérique. Qui plus est, affecter avec mon meilleur compagnon d’arme dans la même compagnie … que demande le peuple.

Une fois nos classes terminées, hors de question d’avoir des permissions, elle nous serait de toute façon refuser. Nous sommes donc aller nous présentés à notre futur commandant d’unité pour connaître nos affectations. Au garde à vous dans son bureau, il nous présenta notre chef de groupe, un caporal chef, 11 ans de service, ayant participer à différents conflits internationaux. L’homme nous montra nos nouveaux quartiers et nous installa, nous faisait visiter amicalement les lieux.

1er jour dans notre unité et je remarque déjà que l’ambiance est nettement plus détendu que pendant nos classes. Un soldat de 1ère classe nous emmènes dans leurs « popotes ». C’est en fait un espèce de bistrot, mais uniquement accessible par les hommes de cette compagnie. Tout y est en vente, sauf le tabac et l’alcool.



A peine poser, notre commandant d’unité nous appel et nous convoque dans son bureau. Il nous informe, que, en tant que soldat dans la 5e compagnie du 3e d’Infanterie, il nous faut d’être entraîné au technique de combat commando. Cela ne me pose aucun problème, Serval et les autres donnes également leurs avales. Bien sur, nous n’avions pas le choix, mais dans l’armée, il faut toujours se porter volontaire si l’on veut faire carrière. Un ordre de mission nous est donné, on va nous conduire dans un centre d’aguerrissement commando du Montana. Le stage durera environ 2 mois, et nous serons mis à rude épreuve, mais c’est bien pour cela que l’on c’est engagé dans les Marines. Si l’on croit notre ancien Sergent instructeur, nous sommes des machines de guerre impitoyable, des machines à tuer.

Quelques jours plus tard donc, nous étions au stage commando, et c’est là qu’on a appris que notre entraînement pendant nos classes, était une partie de rigolade comparer à ça. Constamment en éveil, la meilleure façon de tenir, c’est d’avoir un moral puissant, si dans la tête ça passe, le reste suit. Des épreuves et des apprentissages commando en forêt, en combat urbain, en montagne, en neige, en pluie, en tempête, dans l’eau, et même dans les épreuves de parachutisme, nous étions constamment mis sous pression. 3 membres de notre groupe avait craquer et péter les plombs. Ils furent donc contraints d’abandonner, à quelques semaines de la fin. Ils n’ont pas été envoyés, mais affecter dans des postes « moins physique » comme les cuisines par exemple.
Pour nous autres, il fallait continuer la formation. Serval et moi, nous nous étions promis de ne jamais nous abandonner, quoi qu’il arrive.



2 mois intense d’entraînement aux techniques commando, les notations exemplaires de Serval et moi-même nous à permis d’avoir le niveau 3 de l’entraînements commando. Généralement, seul les forces spéciales peuvent atteindre se niveau. Le centre d’entraînement enverra, avec notre accord, une fiche de renseignement de notre sujet à la Force Delta, pour demander que l’on puisse passer le concourt d’entrée. Serval et moi avons accepté.

De retour au 3e Régiment d’Infanterie du corps de Marines, nous avons été convoqué sans attendre chez notre commandant d’unité à la 5e compagnie. Nous avons reçu des félicitations orales et écrites de sa part, mais également par le chef de corps (celui qui commande le Régiment).
On nous à remis le galon de soldat de 1er classe, chose qui normalement n’aurait pas du nous être remis avant au moins 2 ans de service, mais vu les excellente notations que nous avons eu, le mérite fut de taille. Le capitaine commandant d’unité, nous autorisa des permissions de longue durée, en récompense du travail fournis. Pour ma part, je n’ai pris que 3 semaines, Serval en fit de même. Je suis rentré dans ma ville natale en racontant mes exploits à ma famille, comme un soldat fier de son engagement chez les Marines. Avant de partir, j’ai saluer Serval, et lui donna rendez vous à dans trois semaines.

De retour de permission, je me suis dirigé vers le service de semaine qui gère les entrées et les sorties de mon bâtiment de compagnie. Le Caporal chef de garde, me donna une enveloppe, marquer du symbole de l’Etat Major de l’US Army. Je n’ai pas voulu l’ouvrir tout de suite, et me rendis directement dans ma chambre.

Dès que j’ai ouvert la porte, j’ai aperçu Serval, étendu sur son lit. Il faut savoir, qu’une fois en compagnie régimentaire, les chambres des soldats de 2 et de 1er classe, sont constitué de 4 lits, non comme pendant les classes, où les lits se compte par cinquantaine. Serval, étendu dans son lit, lisait également un courrier, quand je suis rentré dans la pièce, il me regarda, et cessa de lire pour venir me serrer la main. Je lui ai montrer l’enveloppe que je venait de recevoir, et me montra la sienne, elle était identique à la mienne. Impatient, il me demanda de lire ma lettre.
J’ai poser mon sac sur mon lit, et déchira l’enveloppe, pour en sortir la lettre. Voilà ce qui était écrit.

« De : Etat Major de l’U.S ARMY, du Général de brigade MARSCHALL
Au : 3e Régiment d’Infanterie du corps des Marines à Soldat de 1er classe CONAN Williams.

Objet : Requête d’entrée dans les forces spéciales de l’armée de terre.

Soldat de 1er classe CONAN Williams, vu vos notations exemplaires dans votre faible temps de service, j’ai été retenue quand j’ai consulté vos résultats, notamment suite à votre stage commando où vous avez fait preuve d’un humanisme des plus impressionnant et d’un état d’esprit solide. Votre aptitude dans le combat d’élite fait de vous un candidat idéal pour le concours des forces spéciales qui combatte pour la paix et la liberté de notre pays.

C’est donc, avec un immense honneur, que votre candidature a été retenue, et que vous êtes conviés à faire vos preuves lors des sélections d’entrées qui se dérouleront à la date prévu sur la note de service qui vous sera diffusé dans les prochains jours. Vous devrez vous rendre à la base aérienne BACKSTORM près de Los Angeles.

Je vous souhaite bonne chance, vous êtes un Marines, ne l’oubliez pas.

Général de brigade MARSCHALL F. »

J’ai été surpris de cette réponse aussi rapide, et demanda ceux qui l’en était de Serval. Il me rassura, et me montra la sienne. Identique, signer par la même autorité. Serval et moi allons faire nos classes pour devenir membre des Forces Spéciales, ce n’est pas donné à tout le monde, mais au moins, on n’en est très fier.

Quelques semaines plus tard, en plein milieu d’un exercice régimentaire, un officier s’approcha de moi et Serval, qui était de garde près d’un char Abrams, et nous appris la nouvelle que notre départ vers le centre d’entraînement des forces spéciales se ferait avant la fin de la semaine. Dès que l’officier fut parti, Serval et moi, heureux, sommes serrer très fort l’un contre l’autre.

Le jour J, nos paquetages étaient près, nous étions devant notre bâtiment où un rassemblement avait été donné. Notre capitaine, commandant d’unité, lança un discours rempli de force et d’honneur pour nous dire au revoir et bonne chance. Un Hummer se mis sur la place du rapport, nous avons embarqué nos paquetages à l’arrière, et après que nous avions salué la 5e compagnie et le capitaine, nous sommes rentré dans le véhicule qui nous emmena à destination.

Serval et Conan était au centre d’entraînement des forces spéciales des différentes armées Américaines.
- L’US Arrmy
- L’Air Force
- La Navy

Chacune de ses armées possède son unité spéciale
- L’US Arrmy (Delta Force)
- L’Air Force (Spec Ops)
- La Navy (Seals)

Pour chacune de ses sections, un camp d’entraînement à été créé, pour les Delta Force, celui-ci existe depuis environ une trentaine d’année sur la côte Ouest, près de Los Angeles. Arriver sur place, on nous donna les ordres ainsi que les clefs de notre chambre.

Dans la première journée, l’épreuve de sélection commença, nous étions une trentaine dans la section, des soldats venus du pays tout entier. Des Marines, des Rangers, de la Cavalerie aéroportés et bien d’autres armes de différents régiments.



- La première journée nous fit faire des exercices très physiques, et comme tout bon entraînement commando, le tout est dans le moral. Ils nous ont fait courir environ 12km en moins de 40 minutes, puis, faire, dans la foulée et sans se reposer, faire une épreuve en apnée en parcourant un parcours du combattant de 8 obstacle sous l’eau, une fois terminé, il fallait remontée en surface, et nager 800 mètres le plus vite possible en eau profonde jusqu’à une barque, où il fallait nous hisser avec la seule force des bras.
- La deuxième épreuve, la barque ramena les soldats, d’on moi et Serval, déjà essouffler par les efforts, sur la terre ferme. L’instructeur nous ordonna de faire une centaine de pompe, et autant d’abdominaux en un temps record.
- La troisième épreuve, était de monter des cordes avec un sac à dos de 40kg et de redescendre pour donner le sac au suivant. Dès le pied à terre, et le sac rendu, il fallait partir au pas de course vers le champ de tir, situer à environ 4km au nord de la base.
- Une fois au champ de tir, prendre position, et mettre au moins 25 cartouches dans une cible situer à 200m, le chargeur était approvisionner à 30 cartouches.
- Une fois terminer, il fallait, en courant, se rendre dans une zone situer à 800 mètres encore au nord du champ de tir, pour faire un parcours en course à pied dans un déniveler très courber dans une colline.
- Arriver au sommet, il fallait prendre 3 grenades sur une table, et les jetez précisément, et sans hésitez, dans un carré pas plus grand qu’une fenêtre se trouvant en hauteur d’un arbre, et se jetez à terre se mettre à couvert avant chaque détonation.
- Une fois les 3 grenades mises dans le carré, une dernière course de 2 km pour redescendre la colline, pour enfin retourner au camp, à la ligne d’arrivée.

Une fois à l’arrivée, je me suis, pour la première fois, effondrer à genoux, en mettant les mains devant. J’étais à quatre pattes. Serval arriva quelques secondes après moi, également à bout de souffle. Pour réussir l’épreuve de sélection, il fallait faire un sans faute et ne pas s’arrêter pendant les courses à pied, restez en apnée jusqu'à la fin du parcours et mettre toutes les grenades, et les 25 cartouches dans la cible. Cela paraissait impossible, mais seulement une poignée de candidat avait réussi, d’on Serval et moi. Nous n’étions plus que 8 dans la section.
Durant les jours qui suivaient, ils nous ont fais faire des exercices de mental, où seuls la conditions moral prenait le relais, comme par exemple, nous mettre à la limite de la résistance humaine, pour ensuite nous mettre dans une salle, à peine éclairer, de mettre de la bonne musique douce pour tomber de sommeil, et de nous obliger à lire un livre, et d’en faire un résumé après la lecture.
Sur les 8 personnes dans la salle, seuls 3 restèrent éveillés, d’on moi et Serval, qui avons juré de rester ensemble coûte que coûte.

2 semaines de stage suivirent, mais moi, Serval et le dernier soldat qui se nommait Spore, étions restez souder et sélectionner.

Il nous restait environ 4 semaines de formation, spécifique à notre métier, pour prouver que nous sommes digne de faire partis de la Force Delta.
L’entraînement qui suivait, avait beau être énormément physique et mental, il ne montrait plus qu’une période à passer. Entre les techniques de combat, les simulations d’attaques de nuit, comme de jour, entre les débarquements commando, et les largages parachutistes ou par immersion sous marine, les mis à jour sur les assauts groupés ou en binôme ou en solo sont mis à rendu épreuve, mais les 3 hommes formait désormais une équipe.

4 mois de formations furent nécessaires pour arriver au terme de cet entraînement. Les soldats de 1er classe Conan et Serval et le 2e classe Spore, furent récompensé de leurs travails, ont reçu leurs affectations dans le cadran A des Delta Force.



En recevant cette affectation, Conan et Serval allaient fêter ça au foyer, se trouvant dans la base en prenant une bonne bière. En rentrant à l’intérieur, ils furent surpris accueillis comme des nouveaux frères d’armes. Un Lieutenant se trouvait devant eux, et voulant le saluant, se firent gentiment remettre en place. Dans les Delta Force, officier ou non, on ne salut personne, et personne ne vous salut. On part en mission ensemble, on rentre, ou on meurt ensemble, nous sommes tous au même statut.

Serval et moi-même se sentait bien, et on avait pris nos repères dans notre nouveau chez nous. Maintenant, il nous fallait faire notre baptême du feu. Le cadran A, nouvelle unité d’affectation des 3 hommes était en grande partie en mission en Afghanistan, dans quelques semaines, ils pourraient les rejoindre, et prouver leurs valeurs au combat.

En attendant, il fallait faire la paperasse pour informer le 3 régiment d’infanterie du corps des Marines qu’ils étaient désormais affecter aux Forces Spéciales de notre armée. Une fois ceci terminé, il y aura une cérémonie pour les nouvelles recrues, où ils devront jurer leurs fidélités à leurs engagements, et de ne révéler à personne la nature de leurs futures missions.

Envoyer pour leur première mission en territoire extérieur, Serval, Spore et moi-même était plus que ravi. Nous avons donc embarqué depuis l’aéroport militaire de Los Angeles dans un C-130 en destination de New York pour ravitailler, puis via Londres, pour atterrir à la base aérienne de Rammstein en Allemagne. De là, un transporteur de troupe C-160 nous emmena pour environ 30 heures de vol en Afghanistan, avec deux compagnies de Marines, 1 compagnie de parachutiste, et quelques véhicules légers à l’intérieur de l’avion.



Poser à l’aéroport international en Afghanistan, l’accueil fut bref et chaque compagnie fut dispersée pour prendre leurs postes respectifs.
Un Lieutenant de la Force Delta nous pris en charge, et nous emmena au campement principal, situé, à plusieurs kilomètres dans les montagnes.

Arrivé sur zone, briefing général, et c’est là que nous avons fait connaissance avec le reste du cadran A qui était composer d’une quinzaine de soldat de la Delta Force. Accueilli comme il se doit, il nous avait de suite prévenu que notre première mission aurait lieu cette nuit, contre un chef de troupe rebelle de cette région. Il fallait le capturer dans la nuit, opération rapide, discrète et sans bavure si l’on croyait les anciens.

Une fois la nuit tombée, nos affaires étaient déjà prêtes, Serval, Spore et moi-même avons reçu dans les doigts notre premier fusil d’assaut digne de ce nom. Un M4 R.I.S, avec visée laser, point rouge montée en surplomb, flash light en bout de canon, un réducteur de sons (silencieux) vissé à l’avant du pare flamme, et une série de chargeurs à 35 cartouches. Le reste de notre équipement, un gilet de combat en camouflage sable trois tong, un 9mm, un casque Hoklet et des lunettes de tir de marque Bollet, ainsi qu’un kit de communication radio qui nous permettra de restez en contact avec le leader et le reste de l’escouade
.



Un hélicoptère Black Hawk nous emmena au milieu de la nuit, vers 2h00 du matin sur la zone de déploiement, à l’intérieur, 12 soldats de la Delta Force, certain vétéran, d’autres, tous aussi novice que nous, le Lieutenant du groupe avait plus de 12 ans de service. Les portes latérales de l’hélicoptère étaient ouvertes, ce qui nous procurait un courant d’air agréable durant le trajet. Le Black Hawk volait tout feu était, dans l’aviation civil, il était obligatoire d’avoir au minimum des feux de gabarit sur n’importe quel appareil volant, dans les armés, cela n’était pas indispensable, et pour des mission furtive comme celle-ci, les pilotes devaient éteindre toutes les lumières pour éviter d’être déceler par un quelconque ennemi. Vous aviez beau être bruyant dans la nuit à cause des rotors et du bruit des moteurs, mais personne ne pouvant dire à quel endroit exactement se trouve un hélicoptère dans une nuit noire d’encre.

La zone d’infiltration était proche, le Lieutenant nous demanda de vérifier notre matériel une dernière fois, et d’enfiler nos JVN (Jumelle de Vision Nocturne). Serval moi et Spore étions dans le groupe Bravo, notre objectif était de sécuriser la place forte que nous allons assiéger, Alpha quand a lui, prendra contrôle de l’objectif, et l’équipe Charlie, sécurisera les abords du campement.

Un compte à rebours se fit entendre dans nos écouteurs de radio … 3 … 2 … 1 …

L’hélicoptère toucha le sol délicatement, et les trois groupes se dispersèrent en direction de l’objectif, situé à 1 Km de la zone de poser. L’hélicoptère, une fois les troupes débarquer, repris son vol, et s’en alla, il ira nous récupérer dans une autre zone une fois la mission terminée.

Serval, Spore et moi-même, suivions le Sergent Major Harrison, le plus ancien des sous officier de la Delta Force, l’un des plus médailler de l’armée de Terre Américaine. Son expérience et son ancienneté demandaient le respect sans appel.
Nous avons parcouru les 1 Km qui nous séparait de l’objectif à pied, et en courant avec notre bardas sur le dos.

Arrivé à environ 200 mètres de la soit disante forteresse, nous avons pu scruté durant quelques secondes les alentours au jumelle, pour ainsi évaluer les forces militaires présente. De grands grillages était posés tous le long de leur campement, la forteresse, était en ruine, il ne restait que quelques miradors, mais n’était pas assez stable pour être utilisé. A cette heure de la nuit, il ne restait qu’un tiers de la garde, la plupart des soldats dormaient à point fermer dans des tentes biplaces, tendu à l’aide de corde de fortune contre des cailloux ou les rares arbres qui était ici.

Conan et son groupe, sous les ordres du Sergent Major, avançaient en rampant dans l’ombre des dunes, arriver à 50 mètres du campement, il nous fallait maîtriser deux soldats de l’armée révolutionnaire Afghans qui fumaient, buvaient, et riaient ensemble sur une caisse en bois. Spore et Serval s’en occupèrent, en les contournant légèrement, et arrivèrent derrière eux en passant une corde à piano sous la gorge, pour pouvoir les étranglés en silence. Le gargouillis des deux soldats était faible, mais pouvait néanmoins être entendu.
Un autre soldat Afghan sortis de sa tente pour y faire sans doute ses besoins, aperçu la scène devant lui, et essaya d’attraper son AK47 sangler dans son dos. Voyant la scène, le Sergent Major se précipita sur lui par derrière, l’homme n’avait pas eu le temps de comprendre le pourquoi du comment, que le Sergent Major Harrison lui avait déjà brisé la nuque. Un deuxième soldat sorti de la tente, le Sergent Harrison lâcha le cadavre qu’il avait dans les mains, dégaina son couteau de son étui et le lança avec une force incroyable. L’homme qui sorti de la tente s’effondra, un couteau au milieu du crâne.

Il fallait faire agir vite, Conan et Serval cachèrent les morts aussi bien que possible, et se rendirent vers leurs objectifs principaux.

Une tente, plus grande que les autres, et mieux garnis par une toile en tissus rouge colorier de divers motifs, était plantés un peu en hauteur du campement de soldat. Le groupe Alpha, tua la grande majorité des gardes avec leurs fusils d’assaut M4 silencieux et avait réussi à rentrer dans la tente. Quelques secondes plus tard, ils ressortirent avec le paquet cadeau, droguer par un anesthésiant. Le chef de l’armée rebelle Afghans était en notre possession, il fallait maintenant le ramener. Le groupe Charlie posa des pains de C4 sur les capots des véhicules, sur leurs réservoirs, ainsi que sur les citernes et les pompes qui les ravitailles.

Aucune alarme ne fut déclenchée durant cette opération, le colis était avec le groupe Alpha, Charlie nous couvrait, et Conan avec son groupe escortait l’objectif jusqu'à la zone d’extraction.

A 800 mètres du campement, le groupe Charlie déclencha les charges, et le campement fut illuminé par de gigantesques gerbes de flammes et de boule de feu, les véhicules piégés, décollaient du sol par la force du souffle des explosions. Les soldats rebelles, surpris, sortaient de leurs tentes complètement déborder de l’évènement. A quelques centaines de mètres de là, dans la plaine désertique, les équipes Delta étaient mortes de rire, et satisfait de la mission qu’ils venaient d’accomplir. Pour Serval, Conan et Spore, c’était un baptême du feu plus que réussi. L’hélicoptère arriva quelques instant plus tard et évacua la Delta Force ainsi que le prisonnier.

Conan se savait pas, qu’a son arrivée au camps, une nouvelle mission se préparait.

La deuxième mission fut rapidement organisé, Conan, Spore, Serval et le Sergent Major Harrison devait prendre place dans un C-130 de l’armée de l’air, et survoler la frontière Afghane, à 2000 pieds d’altitude, ils devaient se faire largués jusqu'au point zéro en parachute.

La mission était simple, tendre une embuscade à un convoi, le prendre d’assaut, et ramener le 1er Lieutenant du chef rebelle capturer quelques jours plus tôt. Le convoi était composé de plusieurs « Jeep », ainsi qu’un petit nombre de camions de transport.

Arriver à 2000 pieds, le signal vert de la soute de l’avion s’alluma, les 4 soldats de la Delta Force sautèrent dans le vide, et ouvrir leurs parachutes à environ 500 pieds du sol.



Une fois au sol, il fallait cacher du mieux possible les parachutes qui pouvaient être trouvés plus tard. Une chance que la frontière Afghane, ainsi que la route du convoi passe par les montagnes, il aurait été difficile de faire la mission dans une plaine au milieu du désert.

Le Sergent Major s’était posté avec Spore à l’endroit où l’avant du convoi passerait. Serval et moi-même avons reçu l’ordre de rester en arrière pour couper toute retraite. Le convoi n’allait pas tarder à arriver.

Les premiers du véhicule de tête se firent voir. Le Sergent Major laissa rentrer la totalité du convoi dans le canyon, puis, sortis sereinement son lance roquette anti-char LAW, le déploya, visa juste, et tira.
Une épaisse traîner de fumée grisâtre jailli du tube, la roquette se précipita avec un sifflement aigu vers le premier véhicule.
Le véhicule de tête explosa sans que les passagers ne comprennent vraiment se qui se passe, à l’arrière du convoi, dans le dernier véhicule, le conducteur aperçu une énorme boule de feu surplombant l’avant du convoi, surpris, il n’avait eu qu’un seul réflexe, mettre la marche arrière, et sortir du canyon.
Se fut son dernier geste, Serval, également avec un lance roquette, tira sur le véhicule de queue, le conducteur eu juste le temps d’apercevoir la roquette traverser le véhicule et percuter le tableau de bord. Le véhicule, avec la force du souffle, fit un bond de 2 mètres en hauteur pour retomber vers l’avant, et avec le poids du véhicule, retomba finalement sur ses roues, complètement en flamme.



Spore, à l’avant, s’engagea dans le combat, les soldats qui étaient dans les camions de transports sortaient précipitamment, mais complètement désorienter, regardait surtout les deux véhicules détruit. Dans le 4X4 de tête, le chauffeur sortie en flamme, comme une torche humaine, il se précipita sur tous le monde en criant dans son dialecte local, mais il ne fallait pas être du pays pour savoir qu’il souffrait énormément, l’un des soldats Afghan sur lequel il s’était précipiter, l’acheva en tirant une longue rafale de sa kalachnikov et tua l’homme en feu.
Spore et le Sergent Major, tout en avançant tirait avec leurs M4 sur les soldats qui se présentait à eux. Serval et Conan, à l’arrière du convoi en faisait de même. Un soldat Afghan, sauta sur Serval, ils se relevèrent tous deux pour s’affronter à main nu, l’avantage d’être un membre des forces spéciales, c’est d’avoir plus d’expérience et d’entraînement dans n’importe quel type de combat, par rapport à un simple soldat de l’armée régulière ou rebelle. Serval lui pris son bras, le retourna, l’homme se trouva à terre, et Serval fini par lui briser la nuque avant de passer à un autre. Conan le couvrait comme il pouvait, toujours en coup par coup, il faisait une balle, un mort.

Avec la panique des explosions, l’atmosphère des rebelles Afghans était plus que désorganiser, les soldats couraient dans toutes les directions, certains tiraient dans les montagnes, d’autres s’enfuyaient, d’autres, trop apeurer, était à terre, les deux mains sur la tête. Conan aperçu plusieurs soldats ennemi lui passer à côté sans le remarquer, qui préféraient la fuite, au combat.

Nous étions presque au milieu du convoi, là où se trouve le véhicule du bras droit de chef des rebelles. Son véhicule était une voiture civil, de grande marque allemande, blanche, difficilement discrète au milieu de ce pays en guerre. Sa garde personnel était des anciens militaire de l’armée Afghane, bien entraîner au combat et dans différentes situation. Il y en avait une dizaine, autour de la voiture.

Serval et Conan les avaient aperçu, quelques dizaines de mètres plus loin, vers l’avant du convoi, le Sergent Major avec Spore était également présent, et se rapprochait du véhicule cible. Avec un ordre franc et direct à la radio portative, le Sergent chef nous ordonna de balancer des grenades contre la garde rapprochée.

La réponse ne se fut pas attendre, les 4 soldats de la Delta Force balancèrent chacun une grenade, et explosa au pied de la garde personnel, plusieurs d’entre eux, une grande majorité même, sautèrent en l’air par les explosions des grenades à fragmentation, certains retombèrent lourdement au sol, d’autres, sur le véhicule, et glissant sur la carrosserie, retombèrent également au sol.

La poignée de soldat restant, était sonné par la déflagration, et se trouvait au sol en appuyant sur leurs tympans. Le son de quatre grenades offensive à fragmentation à cette distance, était comparable à un klaxon de paquebot directement dans l’oreille pendant 45 secondes, et un énorme coup de masse sur la tête. Totalement indisponible, les vaillants soldats de la garde rapprochée étaient tous à terre, et vivaient sans doute le pire moment de leurs vies, ils auront un beau mal de crâne pour les quelques semaines à venir.

Saisissant l’occasion, les 4 Delta Force ouvrirent les portières de la voiture chacun d’un côté, Spore remarqua qu’aucune des grenades n’avaient endommager le véhicule, il devait sans doute être blindé. En ouvrant la porte arrière gauche, Conan aperçu le canon d’un AK 47, le pris de vitesse, saisi l’arme et l’éjecta hors du véhicule, la personne qui l’avait était l’objectif de la mission, Conan, en réponse, lui envoya un bon coup de crosse de M4 dans le nez. L’homme recula sous la puissance de l’impact, un filet de sang jailli de son nez et alla repeindre le plafond de l’intérieur cuir du véhicule. L’homme se tordit de douleur. A l’avant du véhicule, Spore éjecta le conducteur en tenue de smoking, une fois dehors, le conducteur revint à la charge, mais Spore, le voyant venir dans le reflet des vitres teinter, se retourna et lui donna un magnifique coup de boule, il le rattrapa par la cravate, et le balança contre le côté du véhicule, sa tête heurta avec un bruit de tôle rebondissant l’aile avant de la voiture, l’homme s’écroula assommer.

Le Sergent Major pris le volant du véhicule, Spore se mis à l’avant, Serval et moi à l’arrière. L’intérieur du véhicule était de grande classe, avec les sièges en cuir blanc, les portières en plaquer bois, un toit ouvrant panoramique, un mini bar, et même un coin avec un ordinateur, fax, imprimante et téléphone … la limousine haut de gamme quoi !

Le Sergent Major manoeuvra avec merveille pour nous sortir de ce canyon, en forçant le passage sur certains véhicules léger se trouvant sur la route, Serval et Conan avaient baissés les vitres arrière pour pouvoir tirer sur les éventuels soldat qui opposaient encore résistance, certains tiraient sur la voiture, fort heureusement pour nous, elle était blindée, et les pneus en kevlar épais, seul un tir de tank pourrait nous arrêter, ou du moins nous ralentir.

Après quelques secondes d’affrontement dans la voiture de luxe, le Sergent Major arriva à nous dégager sans trop de mal du canyon. Certains soldats nous suivirent par le même trajet que nous avions pris pour sortir avec leurs « Jeep », mais nous avions deux avantages, la première était la vitesse de pointe de la voiture que nous avions « emprunter », la deuxième, c’est que Conan et Serval étaient d’excellent tireur avec leurs M4, et la visée laser leurs facilitaient grandement leurs tâches, ils visaient soit les pneus, soit les conducteurs ennemis qui nous poursuivaient. Les 2 Delta Force n’avaient pas de mal à les tenir à distance.

Deux heures plus tard, à la zone d’extraction, un hélicoptère Black Hawk nous attendait sur la zone d’extraction avec deux hélicoptères léger Gunship pour l’escorte. Nous avions laissé la voiture sur place, embarquer le prisonnier et monter dans l’hélico de transport.
Spore, mis un peu de plastique à l’intérieur du véhicule, et monta à son tour dans l’hélico. Un fois tous le monde à bord, l’appareil décolla et pris de l’altitude. Spore appuya sur son détonateur à C4, et la limousine blindé de l’extérieur mais pas de l’intérieur, se coupa en plus de 8 morceaux avec l’explosion.



Encore une mission pour le compte de la Delta.

Trois mois on passer depuis la précédente mission, celle où l’attaque du convoi avait été exécutée. Bien sur, durant des semaines, plusieurs missions ont été déclenchées pour les Delta, mais rien de bien motivant pour des hommes de leurs rangs. Des missions d’escorte, de surveillance, ou simplement de reconnaissance d’une zone à bord d’un hélico. Conan, Serval et Spore étaient au foyer du soldat où il buvait une bière fraîche, lorsque le mégaphone de la base sonnait le rassemblement pour les Delta, et la compagnie 4 des Rangers.

La mission nous fut donner, et déjà nous étions entrain de nous préparez, les hélico Black Hawk faisait tournés leurs rotors, ainsi que les hélico Gunship léger, armer de roquettes et de balles traçantes. Les Rangers, en gros paquet, étaient embarqués dans les hélicoptères Black Hawk, la Delta Force, était embarquer par groupe de 4 sur les nacelles extérieurs des hélicoptères légers.



Tous le monde pris l’air et se dirigea vers l’ambassade Américaine situer au centre de Kaboul. En effet, l’ambassade Américaine a été prise pour cible, des soldats rebelles Afghans l’on assiégé, croyant que leurs leaders s’y trouvaient. Pour l’instant, uniquement l’étage inférieur à été capturer par l’ennemi, les Marines charger de protéger le site, on subi de très lourde perte, mais continu néanmoins à se défendre, en attendant du soutien. L’ambassadeur, sa famille ainsi que son personnel a trouvé refuge dans les étages supérieur avec quelques Marines en garde rapprocher. Les rebelles qui ont attaqué l’ambassade ne sont plus qu’une cinquantaine, mais les Marines, débordés et en manque de munition, ne tiendront plus longtemps.

Les hélicoptères Black Hawk doivent débarqués les Rangers au quatre coins du bâtiment pour en sécurisé les différents accès, quand à la Delta Force, elle doit en priorité débarquer sur le toit, évacuer l’ambassadeur et sa famille, puis tous le reste du personnel. Puis, si la situation le permet, reprendre l’ambassade et sécuriser le secteur.



Comme prévu, les hélico des Rangers stoppèrent et se mirent en vol stationnaire. De long câble en nylon noir descendis de part et d’autre de chaque appareil, pour ainsi faciliter le débarquement des Rangers. La Delta arriva sur le toit, l’hélicoptère de Conan fut le deuxième à se poser, l’officier commandant l’opération ouvrit la marche dans l’escalier qui mène aux étages inférieur. Une fois à l’intérieur, Conan, Serval et Spore se regroupèrent et sécurisèrent l’étage pièce par pièce.

Conan essaya d’ouvrir une double porte blanche, avec des moulures qui dessine le pourtour du chambranle, un peu comme un style « vieux français ». La porte était fermer à clef, chez les Delta, il ne faut pas chercher à comprendre, un autre Delta, le Caporal Oward, sorti le fusil à pompe de son étui dorsal, et tira contre la poignée de la porte. La porte s’ouvrit brutalement presque en même temps que la détonation. A quelques mètres derrière la porte se trouvaient l’ambassadeur et sa famille, escorter par une poignée de Marines qui avaient braqués leurs armes sur nous, surprit par la détonation de la porte. Lorsque qu’ils nous virent, ils baissèrent leurs armes comme rassurés.

Notre chef de section ordonna et escorta l’ambassadeur et sa famille vers les toits, Conan se dirigea vers la fenêtre avec 6 autres Delta, dont Serval et Spore. Arriver devant, Conan nota les rebelles Afghans qui tirèrent à vue contre la façade du bâtiment, essayait d’escalader les murs pour accéder aux fenêtres. Certains d’entre eux étaient bloqués à la porte principale, repoussée par les Marines et les Rangers qui avaient pu reprendre le contrôle du rez-de-chaussée. Dans la cour principale du bâtiment, juste en face d’eux, gisaient les dépouilles de soldats Afghans, mais également ceux de Marines tués au début du raid. Une balle siffla aux oreilles de Spore qui dégagea sa tête de la fenêtre, les Delta qui se trouvait avec Conan se mirent en position de tir, à genoux, ou debout à côté d’une fenêtre, et commencèrent à ouvrir le feu.



A son habitude, Conan faisait d’un tir, un mort, à côté de lui, un Delta s’était posté avec une M60e3, version courte, idéal pour les combats urbains, il déplia le bipied et commença à arroser la place en dessous. Plusieurs soldats qui étaient à découvert ou qui cherchaient un abris furent touchés, certains gravement blessés, d’autres, mort immédiatement lors des impacts de balles.

Conan pouvait observer la pathétique qualité de combat des militaires rebelles Afghans, ceux qui avaient fait un coup d’Etat dans ce pays. Les dirigeants de ce pays furent massacrés et depuis, c’est dans une guerre civile sans fin que ce pays est plongé. La grande majorité de l’armée Afghane fut massacrés par ses rebelles, et c’est aujourd’hui qu’on constate qu’ils ne valent pas grand-chose en tant que soldat.

Conan lâchait plus souvent des rafales de trois qu’autres choses, il se disait que la M60 de son voisin ne lui déplairait pas, et pourrait peut être, dès son retour au pays, de demander à faire une formation d’opérateur aux armes lourdes, et armes de soutien. C’est une vraie vocation. En attendant, il fallait défendre la place. Conan continua le tirer, en priorité sur des tireurs embusquer derrière des véhicules dans la rue, Serval, tirait constamment en coup par coup, et faisait mouche presque à chaque fois, Spore, debout derrière une fenêtre, avec le mur comme protection changeait de cible avec une incroyable rapidité. Sur les 6 Delta présent à cette rangée de fenêtre, tous étaient des hommes aguerrie et pouvait se considérer comme une force de la nature.

Un bruit aigu et horriblement désagréable s’approcha de nous en un quart de seconde, personne ne l’avait vu venir, un objet fusant traversa la fenêtre ou Spore était posté, l’objet traversa de part en part Spore et percuta en diagonale le plafond avant d’exploser dans un vacarme ahurissant. Tout le monde dans la pièce fut aplati au sol par la force du souffle. Conan se releva et aperçu son ami Spore, encore debout, remplie de poussière et de fumée, son arme était tombé à terre, Spore était encore conscient, il baissa la tête pour regarder son ventre en y posant ses mains. Conan vit la scène et se précipita vers lui, pour le rattraper juste avant qu’il ne s’écroule à terre. Serval, qui avait repris connaissance, vit également la scène et en rampant, arriva sur Conan et Spore, qui, avec un trou aussi gros qu’une boite à conserve dans le ventre, était en train d’agoniser. Le dernier échange de discussion envers les trois amis fut ceci :

Spore : - J’lai pas vu venir celle là ….. Ah bon dieu, qu’elle chierie ! Fit il en fermant les yeux et en contractant un maximum.

Conan : - Détend toi mon vieux, on va te sortir de là, mais bordel c’était quoi ? Dit il en tenant Spore dans ses bras et regardant autour de lui.

Serval : Roquette anti-char, sûrement un RPG-7, j’l’ai pas vu non plus !

Moment de silence.

Spore : Alors on n’y ai ? Hein les gars, ça y est ? Dit il en baissant le volume de sa voix.

Serval : Tiens bon, on va t’évacuer par l’hélico ! MEDECIN !!!

Spore : Laisse tomber … (toussotement) pro …. (Cri de douleur) promettez moi …que vous n’abandonnerez pas …. Quoi qu’il arrive …. On n’est des Delta ….. Ensemble nous survivrons …. (Râle d’agonie)

Serval : J’te promets !

Conan : Je te le promets mon vieux !

Spore leva son poing légèrement, Serval le saisi aussitôt, et la serra très fort, Conan en fit de même, ainsi, les trois hommes avait leurs poings ensemble, symbole de l’union forte des trois personnes. Spore cessa de respirer, sa tête tomba légèrement en arrière, et sa main se décontracta. Le corps que Conan avait dans les bras était sans vie, mais même si la bataille faisait rage derrière eux, Serval et Conan restait immobilisé sur le visage inerte de leurs compagnons d’armes.

Soudain, une balle ricocha et toucha Serval à la gorge, sous la chaleur du frottement, Serval tomba à la renverse. Conan n’en croyait pas ses yeux, un instant de terreur s’empara de lui, il venait de perdre ses deux meilleurs amis en l’espace d’une seconde. Mais sa peur se changea en réconfort, lorsqu’il vit Serval se relever, en mettant sa main sur le côté du cou. La balle ne l’avait que partiellement effleurer, les deux hommes reprirent leurs postes et continuèrent le combat, avec une haine de vengeance tellement forte, que de temps en temps, ils vidaient un chargeur entier sur les soldats ennemis qui portaient des lances roquettes.

Une autre roquette explosa près de la fenêtre à Conan, des débris de verre lui arrivèrent dessus, la plupart furent stopper par ses vêtements et son épais équipement, d’autre, allèrent se planter comme une lame de rasoir sur son visage. Emporter par son mouvement de colère, il n’avait pas senti le verre pénétrer sa joue. Conan localisa le tireur au lance roquette, et, avec une incroyable précision du à sa lunette de tir monter sur le fusil, lui envoya une balle en plein sur l’ogive de son lance roquette qu’il venait de recharger. L’ogive explosa et lui arracha la moitié du visage, manque de chance pour lui, une bonne partie de munitions se trouvait également sur lui, ceux qui avaient comme effet de faire une réaction en chaîne. La poudre noire situer dans ses munitions explosa sous l’effet du feu, et enflamma l’individu qui, criant de douleur commença à courir dans tous les sens.

De gigantesque explosion bougèrent le bâtiment tout entier, des gerbes d’étincelles, de flammes et de débris jaillirent dans la cour, suivi par plusieurs détonation sourde et répéter. Plusieurs soldats ennemis furent expulser en l’air, certains percutèrent la façade du bâtiment pour retomber au sol, nous ne savions pas ceux qui se passait, une chose est sur, les explosions dans la cour était du à un tir de barrage.

Quelques secondes plus tard, les soldat ennemis survivant, dans un mouvement de terreur, s’enfuyaient sous d’autres explosions et voyant des blocs métalliques avancer dans la rue. Conan et Serval avaient reconnu les blocs en question, qui n’était autre que des chars Abrams de la 4e Division Blindée basé dans un village à 25 kilomètres de Kaboul.



Ainsi, cinq chars Abrams escorter par des Hummers se positionnèrent devant l’ambassade et pilonnaient les rebelles Afghans qui s’enfuyaient à toutes jambes.

Conan et les 5 Delta qui se trouvaient avec lui cessèrent le feu, ainsi que les autres Delta disperser dans le bâtiment, suivi des Marines et des Rangers au rez-de-chaussée.

D’autres Marines arrivèrent en renfort derrière les chars. Notre boulot ici était terminé, sous les ordres de notre chef de section, les Delta et les Rangers se replièrent dans les hélico et rentrèrent à la base. Le bilan de se raid, qui était le plus grand assaut que Conan avait participer, était que les rebelles avait perdu près de 40 hommes, les Rangers ont eu 6 tués, les Marines 12, et la Delta Force …. 1. Une cérémonie funéraire sera organisée dans la base Américaine, dès que toutes les dépouilles seront récupérées.

Sur le chemin du retour, dans l’hélicoptère, Conan et Serval revoyaient sans cesse la scène où leur frère d’arme Spore, avait été tué. C’est une image qui sera difficile à oublier.

Le cadavre de notre ami Spore, fut placé, dès notre retour à la base, sur un lit de campagne, avec les autres dépouilles des soldats américains tombés lors de la défense de l’ambassade. Ils étaient tous sur des planches blanches, soutenues par deux tréteaux. Leurs corps envelopper dans un grand sac noir en nylon, avec une fermeture éclair. L’entrepôt ou était étendu les morts étaient fort heureusement climatisée et détenait un système de ventilation qui évacuait l’odeur des morts, qui avec la haute température extérieur, pouvait vous faire vomir rien qu’en entrant dans la pièce.



Conan et Serval étaient resté devant la table ou gisait leur ami. Durant plusieurs heures, les deux hommes se parlaient et faisait même la discussion avec le défunt, comme s’il était encore en vie. Ce fut une lourde perte pour la Delta, et surtout pour le trinôme de choc.

Quelques jours plus tard, les dépouilles des soldats Américains furent emmenées dans un C-130 en direction des Etats-Unis, en faisant escale en Europe. Serval et Conan, ainsi que certains Delta Force et Rangers, furent rapatriés au pays pour avoir de nouvelles affectations et pour exécutés de nouvelles missions.

Durant tout le trajet de retour, Conan revoyait sans cesse la scène ou Spore fut tué, cent fois il se dit qu’il aurait pu faire quelque chose. Mais cela faisait parti du boulot, c’était le risque, mais à peine au bout de sa 3e mission, Conan avait perdu l’un de son meilleur frère d’arme.



Le C-130 arriva après plusieurs dizaines d’heure de vol, sur la piste d’atterrissage de la base d’Hammerfest, en Caroline du Nord. Plusieurs centaines de soldat en uniforme de défiler, étaient sur le tarmac, en rang et bien aligner. Les cercueils sortaient de l’avion avec leurs cortèges d’officier et de sous officiers, qui, sur l’épaule, les avaient pris.

Conan et Serval faisaient partis des soldats qui transportaient les dépouilles, évidemment, ils avaient pris le cercueil de Spore. En sortant de l’avion, la fanfare militaire était lancée, ainsi que le clairon du deuil. L’étendard avait été mis en berne, et le cortège des « portes cercueil » continuer à avancer sur la piste.




Sur des supports en bois, les cercueils furent déposés lentement, puis, chacun de son côté, les soldats faisaient glissés le drapeau Américain qui reposait sur le bois en chêne de la dépouille.

Plusieurs civils s’approchaient, certains étaient seuls, d’autres en famille. Certainement les proches des victimes. Une dame s’approcha du cercueil de Spore. Conan qui avait le drapeau Américain plier dans ses bras, le lui tendis. La dame était en pleure et remercia Conan. Elle lâcha quelques paroles, et annonça le fait que c’était sa femme. Conan et Serval, surpris, se décoiffèrent de leurs casquettes de cérémonies pour la saluer. Depuis les 9 mois où ils s’étaient connus, jamais Spore n’avait raconté qu’il avait une fiancée qui l’attendait au pays.

Dans les bras de la jeune femme, elle tenait contre sa poitrine une forme inhabituelle, bien protéger dans un petit drap bleu. Conan reconnu là un nouveau né d’une vingtaine de jour. Conan et Serval, avaient eu un souffle au cœur. Spore venait de laisser derrière lui une femme et un nourrisson, et c’est sacrifié pour son pays en héros.

La cérémonie des morts fut bouleversante, une ambiance mélodramatique régnait sur la piste de la base, beaucoup de personne étaient en pleures pour leurs disparues. Après ceci, un discours du Général de Brigade, commandant les escadrons Delta, les Marines et les Rangers, fit un discours au pupitre.

Durant son intervention, il salua le courage de ses soldats morts au combat pour défendre leurs pays de la tyrannie et pour la liberté des droits. Il cita également plusieurs noms parmi les soldats tombés, et nomma le soldat de 2e classe Spore, affecter au cadran A de la Delta Force, évoqua ses actions durant la mission, et, à notre grande surprise, décora le cercueil par la médaille de la Silver Stars. Une récompense que seul des actes héroïques sont récompensés.



La cérémonie terminer, Conan et Serval voulaient retrouvés la fiancé de Spore, et l’a chercha durant environ une demi heure pour présenter leurs sincères condoléance, en vain. Un officier Delta les croisa et leurs ordonna d’embarquer dans le C-130 qui devait partir dans le quart d’heure.

Arrivé dans le transporteur de troupe aériens, le Sergent Major Harrison les attendaient juste devant la porte de saut latérale. Il gueula un « garde à vous ». Les deux soldats sautèrent au garde à vous.

Le Sergent Major leurs mis sur les épaules de leurs uniformes, les galons de soldat de 1er classe, et leurs ordonna de les coudre au plus vite s’il ne voulaient pas être rétrogradés.
Malgré l’ambiance « mortel » de cette après midi, les deux soldats venaient tout de même d’avoir une récompense, leurs ami tomber fut décorer par une grande distinction, et, dans l’avion, se serrèrent les coudes en se promettant encore une fois, de ne jamais abandonner l’un l’autre sur le terrain, quoi qu’il arrive, quoi qu’il en coûte, qu’elle que soit les risques et l’ennemis.

L’avion décolla pour aller en direction de leurs base Delta Force.

Plusieurs mois se sont écoulés depuis la mort de Spore, Serval avait faire depuis deux missions avec la deuxième escouade du cadran A. Conan était rester à la base, mais quelques instants après, un officier Delta lui ordonna de se présenter en salle de briefing avec quelques autres soldats, et à son habitude il y alla sans discuter.

La mission était assez simple, Conan et l’escouade de 4 hommes avec lesquelles il a été briefés. La mission se déroule près de l’île de la Grenade, dans un îlot tellement petit qu’il n’est sur aucune carte.

La compagnie de Delta Force était partie du port militaire de Los Angeles, et c’était diriger vers le large de l’île de la Grenade en porte avion, et escorter par deux frégates et un sous marin. La mission, était de la reconnaissance, de la recherche, et de la destruction d’objectif, et pour une fois, en plein jour. Le porte-avion arriva au large des côtes, et s’y amarra avec sa flotte. Les Delta Forces, avec Conan, embarquèrent dans un zodiac de combat, ultra rapide, mais très peu bruyant de son moteur.



La mission commença en pleine nuit, dans les alentours de 4h30 du matin. Le zodiac brisant les vagues et défiant le courant du large, avança très rapidement vers la côte. A quelques huit cent mètre du large, l’un des Delta coupa le moteur, et l’équipe sortit les rames pour commencer à pagayer. Arriver sur la plage en un temps records, l’équipe pris le bateau et le tira dans les bosquets se trouvant à quelques mètre de la mer, pour ensuite le camoufler par des branches d’arbres.



Petit à petit, l’équipe de 4 hommes disparu dans les bois, formant ainsi qu’une ombre au milieu de la nuit. Deux heures plus tard, alors qu’il faisait encore presque nuit, les quatre Delta Force arrivaient sur l’objectif.

Une grande maison, de type hacienda mexicaine, était bâtie au milieu de la forêt, bien camoufler par des palmiers de différentes tailles et épaisseurs. Entourés par une murailles blanche au sommet tuiler, elle faisait plus de deux mètres de hauteur. Plusieurs garde, habiller de façon à ressembler à des militaires locaux, patrouiller sur les remparts, mais également dans la cour de la propriété.

Dans notre groupe se trouvait un sniper, avec plus de 15 ans de service dans les Delta Forces, c’était un homme d’une carrure imposante et qui était respecter de tous. Il se posta près d’une souche d’arbre abattu et réajusta son filet de camouflage.



Durant tout le reste de la nuit, les Delta avaient pu observer les mouvements et rotations des gardes jusqu’au lever du jour. Conan et un autre Delta, était équiper de MP5 SD6, arme de courte portée avec silencieux intégrer, quand au chef d’équipe, lui était équiper d’un M4, fusil d’assaut standard des Delta, et muni d’un lance grenade M203 sous le dessous du canon.
Le chef d’équipe, un Adjudant, lança à son groupe de trois, l’ordre d’assaut et de capturer le paquet, qui n’était qu’autre que le maître des lieux, un important trafiquant de drogues et d’autres stupéfiant.

Le groupe de trois, sortit des buissons et lança l’assaut, les deux Delta Force en MP5 tiraient des rafales de trois sur les gardes les plus proches. Avec leurs silencieux, aucune alerte ne fut donner, du moins, pas dans l’immédiat. Les trois hommes arrivèrent au rempart, mais il n’était pas envisageable d’attaquer le poste d’entrée de la propriété, qui était sans doute fortement garder, surtout en pleine journée.



L’Adjudant, balança un grappin de l’autre côté, et commença à se hisser derrière, suivi de très près de Conan et du dernier soldat. De l’autre côté, il fallait faire vite, en suivant parfaitement le plan d’action énumérer durant le briefing, il fallait prendre l’entrée de service, et montez à l’étage, le suspect devrait normalement se trouver dans son bureau.

Ainsi les trois hommes rentrèrent dans la maison, l’inconvénient, c’est qu’à l’intérieur aussi se trouvait des soldats ennemis. Ceci ne fut pas un problème pour le commando, qui arriva, après quelques secondes seulement, à l’étage supérieur.

Le chef d’équipe, défonça la porte du bureau, et, derrière, deux soldats ainsi que l’objectif se trouvait présent. Le leader de l’équipe reconnu en quelque millième de seconde le Lieutenant du dangereux terroriste. L’autre soldat dans la pièce épaula son AK47 en direction de l’Adjudant, mais celui-ci répliqua plus rapidement et lui envoya une bonne rafale dans la tête. Le soldat tomba en arrière en percutant le sol dans un bruit de fracas d’os et de gerbe sanguinolente, tachant ainsi le mur blanc se trouvant derrière lui.
Le bras droit du caïd de la drogue, espérant profiter du moment de confusion, sortie son pistolet de son étui pour le pointer à son tour vers notre chef d’équipe. Conan, qui était des plus attentif à la scène, balança une rafale de trois dans les jambes de celui-ci. En ce courbant de douleur, l’homme tomba à terre sans répliquer. Le soldat Delta qui était avec nous, se jeta sur lui et sécurisa son arme, tandis que Conan braquait l’objectif, en lui gueulant des ordres de se rendre, prêt à faire feu au moindre faux mouvement.
Le paquet mis ses mains en évidence, et se mis à genoux sans se faire prier. La rafale de l’Adjudant c’est faire entendre dans toute la propriété, il fallait désormais évacuer le plus vite possible, mais déjà plusieurs soldats ennemis étaient montés à l’étage.

Le soldat Delta, arrêta tous ceux qu’il pouvait en rafalant presque à l’aveuglette, Conan avait mis les menottes aux deux prisonniers, et pris celui qui était blesser sur son épaule, comme un vieux chiffon après une vaisselle. Durant l’évacuation, le leader Delta passa un appel radio avec son combiner par satellite, et demanda une évacuation aérienne ainsi qu’un support en appui.

A l’extérieur, le sniper Delta, qui avait suivi la mission par le biais de la radio, ouvrit le feu, sur chaque soldat qu’il apercevait, et s’en donnait à cœur joie. Une fois en dehors du bâtiment, le soldat de notre groupe jeta dans une fenêtre un détecteur à stroboscope infra rouge pour marquer la cible.
Conan avait toujours des explosifs sur lui, et en plaça contre le mur en béton blanc. Il s’écarta du mur, et le fit exploser en appuyant sur le détonateur. Une portion du mur se coupa en déformant le reste du segment, et un gros trou se dessina au milieu. Le groupe s’exfiltra en vitesse sous les tirs imprécis mais nombreux de la milice locale.

Conan évacua, avec les deux prisonniers, escorter par le soldat Delta. Le leader les couvrait en arrière, en balançant quelques grenades ici et là, que se soit à main ou avec son M203. Il vida plusieurs chargeurs sur la milice et en descendis un certain nombre, assez pour nous permettre de fuir. Dès qu’il trouva le moment, il se replia à son tour, et disparu dans la forêt.

Quelques secondes plus tard, deux avions A-10 (bombardier courte portée) venu du porte-avion bombarda l’ensemble de la résidence, ainsi que les troupes au sol.



De gigantesques flammes de napalm souffla les bâtiments secondaire, mais brisa en également en deux la maison de …. L’ancien trafiquant de drogue. La pression de l’air et la température surélevé avait à coût sur, fait beaucoup de morts en quelques secondes.
Le trajet de retour, dans la jungle, se passa bien, mais en ambiance tactique du début à la fin, le moindre bruit de craquement devenait suspect. Arriver à la plage ou se trouvait le zodiac, l’équipe resta cacher, tapis dans le bois, bien à couvert et invisible de tous. Les deux prisonniers furent drogués pour leurs éviter d’avoir l’envie de sortir du bois en criant leurs présence.

Quelques minutes plus tard, un hélicoptère de transport NH-60de la Navy, également venue du porte-avion se posa rapidement sur la plage. C’était le moment, l’équipe des trois Delta couraient, avec les prisonniers sur le dos, jusqu'à l’hélico, le sniper apparu quelques instants en balançant au préalable une grenade incendiaire dans le canot pneumatique qu’il ne comptait pas ramener, puis couru à son tour dans l’hélico. La grenade explosa et réduit le zodiac en cendre, pour éviter à l’ennemi de s’en servir.

L’hélicoptère décolla en vitesse, et se replia en direction du porte-avion qui sillonnait la mer au large. A l’intérieur, Conan, était bien heureux d’avoir fait cette mission avec des soldats qu’il ne connaissait pas, et une fois à bord, les inviteraient à boire un coup au mess, avec leurs chef de groupe.

La plupart des unités Delta étaient partie pour les quatre coins du globe, pour des missions diverses et variés, pour le cadran A, une nouvelle mission c’était ordonner par l’Etat Major des opérations spéciales. Une petite escouade de 6 hommes, dont Conan et Serval, était partie en direction de la Colombie, dans un avion de transport C-130. Il s’était posé dans une clairière de nuit, près de la frontière du Panama, de nuit, et sans se faire repérer comme à leurs habitudes.

La mission était simple, il fallait pénétrer dans la jungle Colombienne, sans avoir à engager l’ennemie, qui était de dangereuses factions rebelles basés dans les jungles de ce pays. L’armée régulière de Colombie n’était pas vraiment fiable, mais c’était la seule à pouvoir nous envoyer des hélicoptères pour l’évacuation en fin de mission. Nous devions délivrée un ingénieur Américain, venu dans ce pays pour entamer la construction d’un barrage d’eau, qui aurait pu permettre à la population d’avoir plus d’énergie, et de l’eau potable durant plusieurs générations. Les terroristes Colombiens l’avaient capturé, en espérant négocier avec notre gouvernement une rançon en échange de sa liberté. Il est évidemment hors de question de négocier avec ce genre d’individu, sans quoi cela engendrerait une ouverture catastrophique aux trafics et exigences terroristes. Notre groupe d’assaut était là en mission non officiel, voir clandestine, pour libérer l’otage et filer en zone d’extraction, en évitant tout contact.

Durant près de 3 jours, le commando Delta diriger par un Lieutenant (féminin) se déplaça dans le plus grand silence à travers les marais et la jungle de ce pays. Pour traverser un fleuve, il nous a fallu trouver des barques motorisées pour se déplacer le plus rapidement possible sur les cours d’eau, infestés de crocodiles.



Arrivée à un point donner, les barques fut camouflés dans les bois, et les moteurs enterrés pour que personne ne les trouve. Les troupes rebelles circulent beaucoup sur le fleuve et dans la jungle, il est donc préférable de continuer à pied. Durant ses trois jours, le groupe Delta fut à plusieurs reprises contraint de se mettre à couvert pour éviter des patrouilles, qui passèrent juste à côté d’eux. Tellement bien caché, l’un des rebelles marcha sur la main de Conan sans l’avoir vu. Sous la pression et le poids de l’individu, Conan avait grimacer, mais sans intervenir. Il savait que s’il bougeait, il risquait de compromettre toute la mission.

Le groupe était composer d’un tireur d’élite, d’un tireur avec une arme de soutien type M249, d’un tireur M16 avec lance grenade, de Serval et de Conan, et pour finir, le Lieutenant du groupe armés d’une M60 version courte (E3). Le fait déjà qu’une personne de sexe féminin rentre dans les Delta, mettait un peu de charme dans l’équipe, mais en sachant qu’elle soit officier, cela lui donnait une grande estime et respect que lui apportaient ses collègues.

Le campement des rebelles ce trouvait au milieu de nul part, il n’y avait qu’une seule route qui y venait, mais trop fréquenter pour y passer. Sur les trente, voir quarante kilomètres alentours, ne se trouvait que la brousse de la jungle. Une chaleur étouffante y régnait, et l’humidité du climat ne changeait rien à cela. Partout, une armée incalculable de moustique venait vous piquer à la moindre ouverture de peau visible, que se soit dans le cou, le visage ou au dessus des gants de combat.

Plusieurs miliciens patrouillaient aux abords des camps, un peu à l’écart. Dans le campement principal, se trouvait pas plus d’une douzaine de militaire rebelle, des fermiers dans leurs petits enclos, quelques vaches, des poules, et une dizaine de baraque faite de tôle et de bois.

Le Lieutenant donna ses ordres, le sniper et le tireur de soutien se placèrent dans différents axes du camp, bien cachés derrière des fougères. Conan et Serval se postèrent de façon à couvrir l’officier qui se dirigea vers la cabane supposé de notre objectif avec le dernier soldat Delta.

Tout en avançant, Conan regardait par ses jumelles en surveillant les activités ennemis, mais rien de suspect, ils ne se doutaient de rien. Pendant ce temps, le Lieutenant avait déjà neutralisé deux soldats ennemis par le couteau, et cachés les cadavres. Son M60 E3 sangler dans le dos, elle avait pris son Beretta 9mm avec silencieux et arriva près de la cabane en question. Personne ne l’avait repéré pour le moment. Le sniper et le soutien Delta avait tout les deux le Lieutenant en visuel, avait le contrôle radio avec l’équipe, et était prêt à ouvrir le feu si cela était nécessaire.
Le Lieutenant, fit le tour du bâtiment, deux sentinelles montaient la garde devant la porte en bois. En faisant le tour, le Lieutenant avança avec l’arme au poing, et en passant le coin, balança une balle dans chaque tête des gardes. Les cadavres tombèrent en avant lourdement, puis, sans attendre plus longtemps, entra dans la cabane du prisonnier, le soldat équipé du M16 lance grenade (M203) resta poster devant la porte, en couvrant et regardant chaque direction.

Quelques longues secondes s’écoulèrent, puis, la confirmation du Lieutenant par radio se fit entendre. Elle sortis avec le prisonnier deux secondes plus tard. Le soldat Delta avec son M16 / M203, resta en arrière et couvrait la fuite du Lieutenant. Avec elle, se trouva le prisonnier, qui, à première vue, ne fut pas difficile à convaincre de son sauvetage. Cela faisait presque 5 mois qu’il était prisonnier des rebelles, et l’idée de revoir sa famille et son pays lui redonna la force de marcher, voir même de courir.

Le Lieutenant, ainsi que l’otage se replièrent dans les bois, suivis quelques secondes plus tard par son tireur lance grenade. Conan et Serval couvrirent leur fuite, leurs positions étaient un point de passage pour l’extraction. Une minute à peine c’était écouler, et le prisonnier, escorter par le Lieutenant et le soldat, étaient passés entre Conan et Serval. Par radio, elle ordonna le repli du sniper et du tireur de soutien. Tout deux se replièrent instinctivement vers la zone d’extraction.

Conan et Serval restèrent sur place, au cas où un éventuel suspect donne l’alarme trop tôt. Cela n’avait pas tardé. L’un des miliciens Colombiens aperçu les deux cadavres gisant devant la cabane en bois, la porte ouverte. Sans chercher à comprendre, il envoya une rafale de son « Uzi » en l’air, donnant ainsi l’alerte à toute la base en même temps. Il gueula dans son dialecte local assez fort, pour que tout le monde entende.

Conan et Serval avaient vu la scène en première loge. Serval rendu compte par radio, et demanda les ordres. Le Lieutenant, qui maintenant était déjà à plusieurs centaines de mètre du camp ennemi, leurs ordonna d’ouvrir le feu, juste assez longtemps pour les ralentir.



Conan et Serval, avec leurs M4, ouvrirent donc le feu, au coup par coup, sur les soldats en contre bas. Aucun d’eux ne savaient d’où venaient les tirs, tellement que les deux Delta Forces étaient bien camouflés dans les herbes et feuillages de la jungle. Aidés par une visée à point rouge, les deux hommes faisaient mouches à chaque tir. Certains miliciens commençaient à tirés un peu partout dans les bois, sans savoir s’ils touchaient quelques choses. La pétarade continua durant quelques minutes, jusqu'à ce qu’à un moment, une traînée grisâtre, accompagnée d’un sifflement aigu bien connu, arriva aux oreilles de Conan. C’était réalité un lance roquette d’origine Russe (RPG-7) qui faisait feu sur la position à Conan. Dans un mouvement de panique, Conan se jeta hors de son troue, et l’ogive passa à quelques centimètres de lui, avant de se d’exploser contre le tronc d’un palmier. Durant un cours moment, Conan cru revoir la mort de Spore, dans l’ambassade Américaine en Afghanistan. Il se releva sans plus attendre et donna plusieurs balles à celui qui a failli le tuer, le cadavre de celui-ci tomba en roulant d’une petite dune de terre, et atterri dans une fosse à cochon.

Serval de son côté, jeta quelques grenades sur des positions en contre bas, et envoya valser en l’air plusieurs soldats ennemis. Puis, dans son élan, continua le feu sur les miliciens qui tentait de se mettre à couvert.
Conan, dans son trou, senti une douleur dû à son saut pour éviter la roquette, une douleur au niveau du mollet du pied gauche. Il regarda sa jambe timidement, et aperçu, que lors de l’explosion contre le palmier, l’éclat de l’ogive lui avait envoyé un morceau de bois aussi grand qu’une bouteille d’eau, et aussi pointu qu’un couteau. Le morceau de bois lui avait traverser la jambe, et c’était arrêter à mis chemin. Jamais il n’avait eu aussi mal, Serval arriva quelques secondes plus tard, et en voyant la blessure, avait mal pour lui. Il le souleva comme il pouvait, le pris sous son épaule, et les deux hommes se replièrent, en marchant à reculons, tout en continuant de tirer. Conan, durant le repli, rendu compte par radio de son statut, ainsi que leurs positions.

Les quelques rebelles encore en vie, n’allaient pas s’arrêter là, ils se mirent en chasse des Delta, dès qu’ils avaient vu l’explosion de la roquette qui désigna leurs positions. Serval avait du mal à traîner Conan, qui avait de plus en plus mal. Il lui demanda de s’arrêter quelques instant, le temps de retirer ce morceau de bois de sa jambe, pendant se temps, Serval se posta et le couvrait. Conan pris un petit bâton, le mis dans sa bouche, et le serra aussi fort qu’il le pouvait avec ses dents, et pris une extrémité du débris, respira profondément, et le retira d’un coup sec. Conan hurla la mort durant quelques instants, sa jambe avait perdu beaucoup de sang. Conan n’avait d’autre choix que d’abandonner son matériel pour s’alléger, il laissa donc sur place son équipement, son gilet, gants, et ne garda que son arme et deux chargeurs. Serval repris Conan mais cette fois ci comme un blesser grave.
Après plusieurs mètres dans la jungle, les miliciens avaient rattrapés Conan et Serval, et les avaient dans leurs lignes de mirs. Conan, qui suite à sa position, pouvait voir derrière, cria à Serval de se mettre à terre pour riposter. Serval se coucha par terre, laissant Conan tombés lourdement par terre, il fit une roulade non contrôlé, puis, avec l’énergie du désespoir, se retourna sur lui-même et ouvrit le feu sur les miliciens Colombiens. Quelques uns tombèrent sous leurs tirs, mais l’instant d’après, une explosion jailli du sol pour envoyer les ennemis dans les arbres où certains restèrent accrochés. Une claymore (mine anti-personnel Américaine) avait explosé sur le sentier, puis, dans la seconde après l’explosion, un tir de barrage venu de derrière Conan arrosa la zone et balaya en quelques secondes les adversaires survivants. Une autre explosion atterri sur le sentier, et l’un des Colombiens y laissa ses jambes. Derrière Conan et Serval, se trouvait les deux soldats Delta, l’un avec la M249, l’autre avec le M16 / M203 qui étaient revenu pour les couvrir.

Les quatre soldats, après avoir sécurisé et balayer la zone, se replièrent vers la zone d’extraction. Durant le voyage, Serval n’arrêtait pas de chambrer Conan sur la fait qu’il soit obligé de le porter comme un bébé, juste à cause d’une petite blessures. Conan trouva qu’il était bigrement ironique, et explosa de rire.

Arriver a la zone d’extraction, Conan apercu le Lieutenant avec le prisonnier Américain, escorter par le sniper Delta. La zone d’évacuation, était une petite clairière, assez rocailleuse, aux abords de la jungle. Un court d’eau et une petite cascade la coupait en deux. Dans d’autres circonstances, cette endroit serait un parfait endroit pour un pic nique.

Le Lieutenant remarqua la blessure tout de même importante de Conan, et pratiqua, avec les moyens du bords, les premiers soins. Serval et deux autres soldats Delta, c’étaient posté pour couvrir la zone contre d’éventuelle rebelle encore en activité dans le secteur.

En attendant des soins plus particulier, le Lieutenant avait fait un bandage de fortune autour du mollet de Conan, qui la remercia chaleureusement. Il repris son arme, en restant à sa place et pris un angle de couverture, tandis que le Lieutenant retourna chez le prisonnier.

Quelques secondes plus tard, un hélicoptère Puma, de l’armée régulière Colombienne, arriva sur notre zone. Nous avons confirmez notre présence par radio, et se posa, sans tout de fois couper ses moteurs. Le prisonnier fut embarqué en premier, suivi de Conan, et le reste de l’équipe. En s’assurant de la présence de tout le monde, le Lieutenant monta en dernier, et le pilote du Puma dégagea la zone rapidement.

La mission de sauvetage est accomplie, certes, ne c’est pas passer comme prévu, mais le bilan aurait pu être pire.
A son retour à la base, Conan fut placé entre les mains des médecins militaires, et un bilan d’invalidité lui interdit de reprendre du service pendant 9 mois, plus la rééducation qui suit une période de 5 mois. Conan aurait pu perdre sa jambe durant cette mission.

Après plusieurs mois de rééducation intensive, Conan sortis enfin de l’hôpital militaire. Bien qu’en avance sur la planning, il avait réussi à convaincre les médecins qu’il pouvait reprendre le service actif bien avant sa date de sortie officiel.
Plusieurs semaine s’était écoulés depuis, mais un beau jour, Conan croisa dans son régiment le Lieutenant féminin qui avait pris le commandement lors de sa dernière mission en Colombie. Il discuta quelques mots après s’être échanger des politesses militaire, puis, dans la même discussion, lui ordonna de faire ses affaires pour partir en mission. Conan, soldat dévoué et toujours prêt à partir, c’était empresser de retourner à ses quartiers faire ses affaires.

Et voilà le 1er classe Conan, des Delta Forces repris dans le service actif. Son pied lui faisait encore légèrement souffrir, mais pas suffisamment pour l’empêcher de courir. Sa prochaine mission est de l’escorte de prisonniers, commander par le même Lieutenant que sa précédente mission, et sur un terrain où il avait déjà servit : l’Afghanistan !

Ainsi, plusieurs jours plus tard, Conan, Serval, le Lieutenant, et plusieurs autres membres du cadran A des Delta Forces, étaient présents en Afghanistan. Plusieurs d’entre eux avaient déjà combattu comme Conan dans ce pays, mais l’autre moitié, comme le Lieutenant, était ici pour la première fois. Arrivé à la base aérienne militaire implanté dans le pays, notre officier c’est directement rendu au Quartier Général pour y prendre ses ordres, suivant la marche à suivre des prochains jours. En attendant, les autres Delta, aux ordres d’un Sergent, se rendaient aux champs de tirs, histoire de vider quelques chargeurs.



Une ou deux heures plus tard, le Lieutenant nous avait rejoint, et donner les informations sur notre prochaine mission, qui normalement d’après la note de service est la dernière dans ce pays avant un bout de temps, du moins pour le cadran A. Il fallait tout simplement prendre place dans le convoi qui escorte un, voir plusieurs prisonniers de guerre, de notre base, jusqu’à la base de l’ONU situé à une bonne centaine de kilomètres à l’ouest de notre point. Le convoi est constitué de plusieurs camions bâches, et de véhicule léger type « Humvee », ainsi qu’un escadron de d’hélicoptères Gunship. La mission débute demain à l’aube.

Durant la soirée, une unité entière de Rangers étaient arrivée dans la base, ils partiront avec nous demain matin à l’aube, et constitueront le gros des troupes dans le convoi. Les Delta Force, regroupés dans des hangars climatisés, discutaient entre eux quasiment toute la nuit. Conan et les autres commencèrent à apprécier le Lieutenant qui les encadrait, et apprirent pas mal de chose sur elle et son passé … pas forcement rose comme tout en chacun ici présent.



Le petit jour se leva, et l’importante rame de convoi était déjà formée, il ne manquait plus que les soldats pour prendre position. C’était un Lieutenant Colonel des Rangers, situer dans un Humvee à l’avant du convoi qui commandait la mission. Les hélicoptères légers, armés de roquette et de balle de 20mm décollèrent et partirent en reconnaissance en gardant toujours le contact radio.

La mission se passa bien pour le moment, le convoi roulait à une moyenne de 80 km/h sur les sentiers poussiéreux, Conan était placer avec Serval et le Lieutenant dans l’un des véhicules de queue, dans un camion bâchée, le reste de l’équipe Delta, disperser dans plusieurs véhicules. Deux heures de routes en plein soleil c’était écouler, le convoi, toujours à la même allure, soulevait une importante masse de poussière qui était visible à cent lieux à la ronde.

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En passant sur un sentier montagneux, le convoi s’arrêta, comme ça, sans raison. Etant en fin de convoi, le Lieutenant demanda un compte rendu au Lieutenant Colonel situer en tête de convoi. Il l’informa qu’un important bloc de pierre, pour ne pas dire rocher, était couché sur toute la surface de la route. Des deux côtés du sentier se trouvait des collines, trop raide pour être traversé ou monter en véhicules. Ceci était l’endroit idéal pour une embuscade, les hélicoptères partirent en avant pour y faire une reconnaissance, et tout les hommes, que se soit les Rangers ou les Delta, sortirent des véhicules pour se poster. Dans leurs entraînements primaire, ils ont appris que lors d’un combat avec des véhicules, ils fallaient sortir de ceux-ci pour mieux riposter, les véhicules attirent plus les balles que les fantassins, et sont des cibles plus facile.

Une explosion toucha le Humvee du Lieutenant Colonel qui explosa, décollant ainsi de plusieurs centimètres du sol, à première vue, il n’y avait aucun survivant dans le véhicule. Une autre explosion tomba et fit exploser le deuxième véhicule du convoi, également un Humvee. Instantanément, des dizaines de rebelles Afghans sortirent de leurs cachètent situé derrière les rochers sur les flancs des collines, et chargèrent nos positions. Sans en attendre les ordres, les soldats poster derrière les tourelles d’armes lourdes des véhicules ouvrit le feu à volonté, balayant ainsi la première ligne de nos agresseurs.



D’autres explosions arrivèrent dans nos rangs, tuant ainsi par groupe de 2 à 5, les soldats postés. Le Lieutenant, qui était déjà posté à l’extérieur, se défoula avec son M60 E3, vidant ainsi plusieurs de ses caisses de munitions. Conan et Serval, toujours inséparable, avec leurs M4, tirèrent en coup pas coup, en faisant mouche à chaque fois. Ce qui était impressionnant, était de voir la détermination des rebelles Afghans à vouloir nous attaquer. Une chose était sur, c’est qu’il voulait absolument récupérer les prisonniers présent dans les camions. Les pertes étaient déjà lourdes, des deux côtés, le Lieutenant ordonna aux hélicoptères de nous venir en soutien. Les explosions qui détruisait de plus en plus le convoi, était tirés par des mortiers poster au dessus de la colline en face de nous, à peine 300 mètres en face de notre position.

Le Lieutenant pris l’escouade de Delta avec elle, dont Conan et Serval, et ordonna une mission de destruction. Il nous fallait sortirent de nos planques, avancer tout en continuant le feu, et monter détruire ses mortiers qui faisant beaucoup de tort à nos hommes.
Ainsi, après envoyer le « Go !», la Delta Force avança, en tirant sur les rebelles, qui tombaient comme des mouches, ils savent appuyés sur la détente, mais visé, ça, c’est une autre histoire !



Les hélicoptères arrivèrent et nettoyèrent la colline opposée avec leurs mitrailleuses « Gaintling » et leurs roquettes de 40 mm. Le nettoyage fut rapide et efficace. De l’autre côté, les Delta étaient presque arrivée à destination, la position des mortiers était visible, et les Delta se couchèrent à terre pour ouvrir le feu sur les servants. Il n’y en avait que quatre, mais avait fait des dizaines de morts. Une fois les servants des mortiers éliminés, le Lieutenant jeta quelques grenades à fragmentation pour détruire leurs matériels. Les hélicoptères firent le reste du nettoyage. Les rares survivants Afghans, étaient en fuite, il était inutile de les prendre en chasse.

Du haut de la colline, les Delta regardaient le champ de bataille du convoi, plusieurs Rangers furent tués, et plusieurs autres blessés, les hélicoptères partirent pour la base, pour y ravitailler en carburant et munition, et pour y ramener des renforts militaire et médicaux.
En redescendant la montagne, un coup de feu se fit entendre, les Delta se mirent en position défensive. Serval reconnu le tireur, c’était un rebelle Afghans, à quinze mètres d’eux qui était gravement blessés, et à terre. Il avait ouvert le feu, mais fut rapidement abattu par Serval et Conan. Tout le monde se regardait pour savoir s’il y avait un blessé dû au tir.

C’est à cet instant, que le Lieutenant tomba, les genoux à terre, un filet de sang coulait sur son visage, avec un trou dans le casque, juste en plein crâne. Deux soldats Delta arrivèrent pour la prendre pour éviter qu’elle tombe à terre. Le sang coulait à foison, Conan observa la scène impuissant. Les deux Delta avait leur gant remplie de sang, et cela ne s’arrêta pas si vite. Le Lieutenant féminin, la seule de la Delta Force, était morte au moment de la détonation, et l’on n’y pouvait plus rien y changer.

Les Delta, tous frères d’armes, portèrent sa dépouille dans un Humvee pour y attendre les secours. Les hélicoptères étaient revenus presque une heure après, et après la prise en charge des morts et des blessés, la mission continua jusqu'à son point d’arrivée. Plus aucun incident ne c’était produit, et les Delta Forces furent rapatriés, deux jours plus tard, aux Etats-Unis.

Après que l’adjoint au Lieutenant avait rendu son rapport, tous les membres Delta de cette mission montèrent d’un grade en guise de leurs mérite et courage au combat. Conan et Serval étaient devenu Caporal